The richness of a space
« L’abondance des richesses les rend moins précieuses, et la satiété en étouffe le goût » Stanislas Leszczynski
Erreur fatale; celle d’en faire trop. Ce désir de démontrer à tout prix ce que l’on est, ce que l’on représente par l’intermédiaire de la surabondance. En dire trop, en dévoiler trop, en désirer trop. Cette surabondance : celle qui n’enrichie pas nécessairement l’expérience. La richesse d’un lieu devrait avant tout se définir par des mots; des sentiments. Parce que chaque espace détient des adjectifs qui lui sont propre et qui permettent d’entretenir la richesse de l’esprit. La surabondance se présente trop souvent comme une concurrente à l’harmonie. Rechercher plutôt l’équilibre entre authenticité, confort et esthétisme. Et avant tout : « être » et « faire » pour soi-même. Le spectacle prendra forme sans le vouloir.
Le loft new-yorkais de l’acteur David Harbour, dont le design est réalisé par Kyle O’Donnell, démontre bien qu’il n’est pas nécessaire d’aller dans l’extravagance et dans le clinquant pour créer un lieu serein dans lequel chaque instant peut être apprécié. Sa richesse réside dans un choix contrôler des matériaux et mobilier. Non pas dans l’abondance ornementale. La taille de l’appartement fait également contraste avec les espaces démesurés de certaines autres stars. Comme quoi la grandeur d’un lieu ne fait pas forcément sa richesse.